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Backstage stories – Ditar : Réinventer l’optique avec audace et réalité augmentée 

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Derrière l’acronyme DITAR, Digital Innovation Through Augmented Reality, se cache une mission claire : réinventer l’achat de lunettes à l’ère numérique. Fondée par Alexandra Macsimov et Dan Tatar, entrepreneurs visionnaires, l’entreprise transforme une expérience souvent longue et complexe en un moment fluide et intuitif. Avec sa solution, OptiSuite, ils digitalisent le parcours de vente en magasin tout en gardant l’opticien au centre du processus 

« Le but, ce n’est pas de remplacer l’humain, mais de lui offrir les bons outils » explique Alexandra.

Ce qui distingue Ditar ? C’est de mettre la technologique est au centre du projet. « Si tu voyais notre bureau… on a des formules sur les murs, on a testé le Vision Pro dès sa sortie ! ». Ici, la technologie ne reste pas sur papier : elle prend vie dans des solutions concrètes : Ditar scanne un visage en quelques secondes et propose des lunettes en réalité augmentée, le tout avec une simplicité inspirée de Apple . « La clé du succès, c’est la simplicité. »

Evidemment, cette ambition s’accompagne de défis. L’un des plus marquants qu’a vécu l’entreprise, fut le rejet total du premier prototype, même proposé gratuitement. « On avait une super technologie, mais personne n’en voulait. Il a fallu tout repenser. ». Ce moment de doute aurait pu tout arrêter et au lieu de cela, Alexandra a frappé à toutes les portes. Littéralement. « J’écrivais aux gens, je faisais du porte-à-porte. Jusqu’au jour où l’un d’eux lui a lancé : « Franchement, je n’y crois pas… mais j’ai un projet où ta technologie pourrait m’aider. » Ce projet a été le point de départ. Il a ouvert la voie à d’autres collaborations, permettant à Ditar de s’adapter, de pivoter et d’affiner sa solution au fil des retours du terrain.

 Un choix assumé : « On a construit grâce à nos clients, pas seulement pour eux. » 

Être une femme dans la tech et l’entrepreneuriat n’est pas un aspect anodin de son parcours. « Chez la majorité de mes clients, je suis la seule CEO femme. Dans mon programme d’accélération, j’étais la seule femme sélectionnée. » À cela s’ajoute un quotidien intense partagé entre les levées tôt, les rendez-vous clients… et les devoirs des enfants. « Le véritable défi, c’est de tout concilier. Avec mon mari, nous formons une vraie équipe et j’en suis convaincue, c’est la clé. »

De cette expérience, Alexandra retient trois enseignements. Le premier : ne jamais abandonner, faire preuve de persévérance ? « J’entre par la porte, la fenêtre ou en rampant, mais j’entre. » Et le second, plus personnel : écouter son instinct. « Mon mentor m’a appris à écouter mon ventre. On a souvent déjà les réponses en nous. » Dans un monde de data, d’analyses et d’algorithmes, cette boussole intérieure reste, selon elle, la plus précieuse. 

Et enfin, savoir s’entourer. Hébergée à l’incubateur EEBIC , soutenue par hub.brussels ou encore par le programme imec.istart, Alexandra insiste sur l’importance des réseaux d’accompagnement. « L’écosystème belge est une vraie force pour les entrepreneurs. » Ces structures lui ont permis de passer d’un bureau improvisé dans la chambre des enfants à une entreprise en pleine croissance et à son tour, elle s’engage aujourd’hui pour aider d’autres à faire de même. 

Chez Ditar, l’innovation se veut à la fois audacieuse, intuitive et profondément humaine. Lorsqu’on lui demande avec qui elle rêverait de dîner, Alexandra répond en souriant : Michael Jackson, car après tout, garder un brin de rêve et une dose d’inspiration hors norme peut faire toute la différence. En partageant son histoire, elle rend hommage à ceux qui l’ont soutenue et espère inspirer d’autres à suivre cette voie.

Et si l’innovation de demain se trouvait justement dans ce mélange unique d’audace technologique et d’intuition ?

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